quinta-feira, 8 de janeiro de 2015

O cartoon é uma arma


Sylvie Sarprix



O cartoon é uma arma


S’ils pensaient réduire au silence les dessinateurs de presse du monde entier, les auteurs de la tuerie perpétrée mercredi 7 janvier au siège du journal satirique Charlie Hebdo, qui a fait douze morts, parmi lesquels Cabu, Georges Wolinski, Charb, Tignous et Honoré, se sont trompés dans les grandes largeurs. 

Un flot continu de dessins, de caricatures et d’hommages graphiques n’en finit pas, depuis, d’alimenter les journaux et les sites Internet d’information aux quatre coins du monde.

De très nombreux quotidiens ont d’ailleurs décidé de confier leur « une » à des dessinateurs, comme s’il fallait démontrer, à chaud, que ce genre fondateur de l’histoire de la presse qu’est l’illustration au sens large était capable de se relever immédiatement de la tragédie qui la touche aujourd’hui en plein cœur. 

Plusieurs « unes » marqueront sans doute à jamais l’histoire de certains journaux, à l’image de ce doigt d’honneur armé d’une plume figurant sur la première page de The Independent, réalisé par le cartooniste anglais Dave Brown. En France, même le quotidien sportif L’Equipe a décidé de faire sa « une » sur le carnage de Charlie grâce au concours du dessinateur Thibault Soulcié (également animateur du BLOGhttp://cdncache-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png 3615 Internet, sur LeMonde.fr).

Sollicités par Le Monde, certains auteurs – proches ou non des victimes – ont parfois mis du temps à réagir tant l’émotion était grande. Mais très vite la réalisation d’un ou plusieurs croquis est apparue comme un devoir, même pour simplement crier « merde » devant une table de travail, comme le fait Aurel dans la sélection de dessins que nous vous proposons ici.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/grands-formats/visuel/2015/01/08/dessinateurs-du-monde-entier-tous-charlie_4551870_4497053.html#pBVzD6rSoGthcH89.99


in Le Monde, 8 de Janeiro 2015





















Kichka (Israel)





Lucille Clerc


O ilustrador holandês iRuben L. Oppenheimer divulgou em seu Twitter uma charge em homenagem às vítimas do ataque contra a revista "Charlie Hebdo", em Paris. Na arte, um avião voa em direção a dois lápis, fazendo alusão as torres gêmeas em Nova York, nos Estados Unidos, alvos de atentados terroristas em 2001 Reprodução/Twitter/@RLOppenheimer





Charb : « Je préfère mourir debout que vivre à genoux »



C'est un dessin tristement prémonitoire qu'a signé Charb, directeur de la publication de Charlie Hebdo, dans le numéro paru mercredi 7 janvier. Agé de 47 ans, le dessinateur figure parmi les douze victimes de l'attentat perpétré, le même jour, au siège de l'hebdomadaire, dans le 11e arrondissement de Paris. Sur ce dessin titré « Toujours pas d'attentats en France », on voit un djihadiste déclarer : « Attendez ! On a jusqu'à la fin janvier pour présenter ses vœux. »




L'assassinat de Charb, comme celui de Cabu, Wolinski, Tignous ou Honoré, décime le monde des dessinateurs de presse et provoque une indignation sans frontières. Charb disait récemment ne pas craindre les menaces… Quelques jours après avoir publié les caricatures du prophète Mahomet, en septembre 2012, il avait déclaré dans nos colonnes ne pas avoir peur d'éventuelles représailles. « Je n'ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C'est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux. »


Charb bénéficiait d'une protection policière depuis l'incendie volontaire du journal en novembre 2011, après la publication d'un numéro spécial « Charia Hebdo », comprenant des caricatures du prophète Mahomet. Depuis 2006, et la première polémique sur la publication de ces caricatures, Charlie Hebdo s'était habitué aux menaces de mort, mais n'a jamais renoncé.

 « J'ai encore du mal à réaliser qu'un dessin puisse susciter ce type de réactions, ça ne mérite ni la mort ni l'incendie », disait-il dans un entretien à la chaîne LCP.

« DÉCONNEUR RIGOUREUX »
http://cdncache-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png
Né le 21 août 1967 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), Stéphane Charbonnier, alias Charb, a grandi à Pontoise (VAL-d'Oise). C'est au lycée, où il s'ennuyait, que le dessin est devenu sa passion. En 1991, cet autodidacte a participé au lancement de La Grosse Bertha, hebdomadaire satirique, qui comptait aussi dans son équipe Philippe Val. Jeune dessinateur de 25 ans, Charb quitte le journal un an plus tard et fait partie de l'équipe refondatrice de Charlie Hebdo, orchestrée par Philippe Val, avec les « historiques » Cabu, Gébé, Cavanna ou Wolinski, mais aussi Luz ou Riss, tous deux tout jeunes dessinateurs comme lui.
Il prend la tête de l'hebdomadaire satirique en mai 2009, aux côtés de Riss, à la suite du départ de Philippe Val à France Inter. Sans effets de manches. Riss décrivait Charb comme un « déconneur rigoureux »« Charlie Hebdo est fils de Mai-68, de la liberté, de l'insolence, et de personnalités aussi clairement situées que Cavanna, Cabu, Wolinski, Reiser, Gébé, Delfeil de Ton […]. Il aura aidé à former l'esprit critique d'une génération. En se moquant certes des pouvoirs et des puissants. En riant, et parfois à gorge déployée, des malheurs du monde, mais toujours, toujours, toujours en défendant la personne humaine et les valeurs universelles qui lui sont associées. » 

C'est ainsi que Charb définissait son journal dans une tribune intitulée « Non, Charlie Hebdo n'est pas raciste », publiée dans Le Monde le 21 novembre 2013.

Aucun sujet n'était à l'abri de son trait épais et de ses trognes allumées. Charb aimait les plaisanteries, même du plus mauvais goût, et adorait l'irrévérence, l'insolence, comme dans sa série « Maurice et Patapon », où il mettait en scène un chien obsédé sexuel et un chat sadique.
Charb se défendait de provoquer des violences avec ses dessins. « Je n'ai pas l'impression d'égorger quelqu'un avec un feutre. Je ne mets pas de vies en danger. Quand les activistes ont besoin d'un prétexte pour justifier leur violence, ils le trouvent toujours », déclarait-il dans nos colonnes en 2012. Avec ses lunettes de myope, son T-shirt rayé et son pull camionneur, le directeur de Charlie avait un air d'éternel adolescent. Charb aimait par-dessus tout rire et faire rire, et son regard pétillant en était l'illustration. « C'est l'éclat de rire qui décide », disait-il. Ce regard vient de s'éteindre.
·        
Pascale Santi 

Journaliste au Monde



En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/01/07/charb-je-prefere-mourir-debout-que-vivre-a-genoux_4550759_3236.html#cK7Atk5LIslj0bpZ.99












A revista norte-americana New Yorker, conhecida pelos seus cartoons, publicou no Twitter uma sátira à motivação do ataque – a utilização do Islão como tema de humor. Então, qual é a única forma de não ferir egos? Um cartoon em branco.

(Por favor, desfrute deste cartoon culturalmente, eticamente, religiosamente e politicamente correto de forma responsável. Obrigado.)






                                                Lola


Sem comentários:

Enviar um comentário

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...